Un pur hasard

Après avoir navigué durant plusieurs heures sans savoir où il allait, Marc fini par accoster sur une île qu'il ne connaissait pas. Bah tant pis, ce n'était pas grave, il découvrirait bien assez vite ce qu'il y avait à l'intérieur. Tout en amarrant son bateau pour éviter qu'il ne parte, Marc se mit à penser qu'il risquerait de ne pas le revoir de si tôt, car n'ayant pas une bonne réputation, la pauvre embarcation subirait sûrement un mauvais sort si jamais les habitants le reconnaissait. Haussant les épaules l'air désinvolte, il prit son fidèle baton avec lui et sauta sur le bord du port où son bateau était amarré. Une fois cette action faite, il se mit à se balader dans l'île, jusqu'à ce qu'une petite soif envahit son gosier, alors il s'arrêta dans le premier bar qui se trouvait à portée de vue. Lorsqu'il entra à l'intérieur, il fût assez surprit de le voir autant animé

*Que cet endroit à l'air sympathique ! J'aurais bien aimé me joindre à eux*

En les entendant rire, chanter et boire, son coeur se serra, car une vague de nostalgie s'abattit sur son organe principal, ce qui fit qu'une grande tristesse pu se lire dans son regard. Faire la fête et rire, voilà ce qu'il avait envie de faire, mais à cause de son statut, il ne le pouvait pas, ah ce qu'il regrettait le temps passé où il pouvait vivre sa vie tranquillement sans craintes d'être mal acceuilit. Après une grande hésitation, il gagna le combat acharné qu'il menait contre lui-même et sans attendre de changer d'avis, il s'approcha du comptoir et commanda une choppe de rhum. Avec de l'alcool dans le sang, il serait plus détendu et aurait moins de difficultés à se joindre aux autres et à faire de nouvelles connaissances. Attendant donc sa commande, Marc resta appuyer au bar sans se rendre compte qu'un autre jeune homme du même âge venait de faire son entrée dans le bar.

Mais qu'est ce qu'ils avaient fait? Partir à 5 pour Grand Line... Les Sadistics Mercury étaient bien plus maso que sadique sur ce coup ci... Mais bon, ils étaient arrives sains et saufs sur cette petite île , la première du chemin 3! Enfin, sains et saufs, mais pas en entier: en sortant de Reverse Mountain, leur bateau était venu s'écraser sur une énorme baleine, et leur figure de proue, cette magnifique sirène, s'était arrachée du bateau. Jotiko était en larmes depuis des heures. Aussi, en arrivant sur cette île, elle avait obligé tout le monde à dégager de son bateau, sauf Neal qui avait pour mission de refaire une figure de proue pour leur navire.
Kourou s'était vite retrouvé seul, abandonné par ses deux camarades qui étaient parti main dans la main en direction de la foret! Il avait alors décide de passer du bon temps dans le bar de la ville.
En rentrant dans la taverne, tous les sens de Kokoru se mirent en alerte: ses oreilles, son nez et ses yeux semblaient enfin se réveiller d'une longue torpeur. Ses oreilles sifflaient, enchantées d'entendre de la bonne musique venant de partout, lui donnant une envie folle de danser! Kokoru s'amusa à intensifier les ondes olfactives présentes dans la taverne: des tartes au cerise, du thon royal, du rhum, de la bière... Autant de bonnes odeurs qui lui mettait déjà l'eau à la bouche! Et ses yeux, ses pauvres yeux, eux, n'arrêtaient pas de tournoyer dans toutes les directions: ici un couple qui s'embrasse, là des gens qui dansent, là bas des amis qui font un concours de boissons, à côté un jeune homme seul, ici un poulet... Aïe ! Ce jeune homme, seul, accoudé au bar, aucun doute possible: au vu de la position qu'il prenait et de l'aura qui semblait émaner de lui, il était au stade 4 de ce que Kokoru appelait "la-dépression-post-traumatisme" qu'il avait déjà expérimenté. Ce bel Apollon se sentait seul, et Kokoru comptait bien l'aider à s'en sortir!
Tout doucement, sans faire de bruit, il s'approcha de lui, puis lui mettant la main sur une épaule, il se pencha de l'autre côté :


Puis devant l'air ahuri du jeune homme, Kokoru explosa de rire, se tourna vers le serveur et lui demanda un whisky céleste.

Etant donc en pleine déprime, Marc broyait du noir en se demandant pourquoi le barman mettait autant de temps à remplir une misèrable choppe de rhum. Pourtant, ce n'était pas compliqué ! Il suffisait de prendre une bouteille de rhum, de la déboucher, de la verser dans une choppe et paf, c'était prêt ! En pensant à la simplicité de l'action, le jeune homme soupira tout en tapottant le comptoire avec les cinq bouts des doigts de sa main gauche. Il balaya la pièce des yeux et vit le barman en train de discuter avec un groupe de pirate, semblait-il l'être, mais il pouvait toujours se tromper, ce qui fit qu'il ne remarqua toujours pas la présence de Ryôkôzu. Tout en discutant, il leur donna leurs boissons pour qu'ils puissent continuer leur concours. Marc ne quitta le barman des yeux que lorsque ce dernier revint au comptoire pour préparer la commande du beau gosse solitaire.

*Ah bah c'est pas trop tôt*

Pensa le principal intéressé en soupirant une deuxième fois. A peine eût-il terminé son soupir qu'une main ce posa sur son épaule tandis qu'un jeune homme se pencha de l'autre côté pour lui demander s'il se sentait seul et aussi pour lui affirmer qu'il n'avait plus à s'en faire, car il était là maintenant. Hein ? C'était qui ce guignol ? Marc le regarda avec un regard ahurit, car il était un peu prit au dépourvu. Ce regard fit rire cet illuminé qu'il ne connaissait pas, ce qui lui fit avoir un regard encore plus ahurit que tout à l'heure. Ce cinglé demanda un Whisky Céleste. Tient, mais n'étais-ce pas une boisson provenant de son île natale ? Qu'est-ce qu'une copie pouvait-elle faire ici ? Après avoir reçu sa propre commande qu'il paya tout de suite, Marc regarda l'inconnu qu'il trouva plutôt joli avec un regard perplexe... Enfin non, il n'était pas joli, il était plutôt beau.. Non, non ce n'était pas ça ! Il était plus que beau, il avait un corps... Divin ? Oui ça devait sûrement être le meilleur mot qu'il pouvait utiliser pour le décrire.

"Qu'est-ce qu'un fou comme toi peu bien me vouloir ? Tu dois certainement venir des îles Célestes ou les avoir visitées pour connaître cette boisson. Si c'est le cas, alors je te conseil d'aller d'aider quelqu'un d'autre à ce sentir moins seul beau gosse"

Marc venait de lui dire ces paroles avec un ton très calme, mais en affichant une mine ennuyée. En faites, il ne voulait pas son départ, mais il avait peur d'entendre la vérité qui pourrait peut-être le mener à le combattre et dans ce cas, ce beau mec bien battit risquerais de n'être plus de ce monde et le bar non plus d'ailleurs, alors s'il lui avait dit de partir, c'était pour lui sauver la vie, en tout cas, c'était ce qu'il pensait, mais peut-être avait-il tord de ne pas lui laisser sa chance.

Alors que le barman amenait à Kokoru sa boisson, ce dernier pouvait sentir le regard d son voisin sur lui. Aucun doute, il était en train de le scruter de haut en bas, ce qui n'était pas pour lui déplaire, bien au contraire. Le beau jeune homme pris alors la parole:


Ou la, il n'avait pas l'air de rigoler, et même si la phrase avait été prononcée d'un ton très calme, Kokoru pouvait sentir comme une menace dans ses propos.


A peine Kokoru avait-il prononcé ces paroles que son voisin se renfrogna (ce qui lui donna un visage poupin qui fit fondre Kokoru sur place!). Apparemment, le jeune homme semblait se retenir d'éclater, de douleur ou de colère Kokoru ne savait pas... Kokoru en profita pour regarder à son tour le jeune homme. Des cheveux sombres, un visage finement ciselé, un corps bien vigoureux, le jeune homme était magnifique; mais ce qui marqua le lus Kokoru se fut les yeux du jeune homme: deux superbes pupilles qui ferait fondre même le ire des criminels, mais qui étaient actuellement assombries par un voile de douleur et de tristesse qui lui ternissait le regard. C'est de ce regard que semblait émaner l'aura de tristesse que Kokoru avait senti un peu plus tôt, et c'est cette même tristesse qui poussa Kokoru à reprendre la parole:


Kokoru n'eut même pas le temps de finir sa phrase que son voisin lui avait saute littéralement dessus...